Exportation de noix de cajou

Français La noix de cajou est une importante source de revenus d'exportation agricole pour la Côte d'Ivoire, avec une production annuelle de près de 140 000 tonnes, ce qui en fait le deuxième produit agricole d'exportation après le coton. Selon le prix déterminé lors de la réunion ministérielle de Côte d'Ivoire du 30 mars 2022, le prix de négociation de la noix de cajou brute a été fixé cette année à 350 FCFA le kilogramme, soit une augmentation de 50 FCFA par rapport au trimestre précédent. La culture de l'anacarde en Côte d'Ivoire emploie 200 000 personnes. Bien qu'il n'y ait actuellement aucune prévision de production pour la nouvelle saison, on s'attend à ce que la récolte de noix de cajou de cette année soit comprise entre 1 000 000 de tonnes. La Côte d'Ivoire est l'un des principaux pays producteurs de noix de cajou en Afrique de l'Ouest, aux côtés du Nigéria, de la Guinée-Bissau et du Ghana. L'Afrique de l'Ouest représente 45 % de la production mondiale totale de noix de cajou, dont la moitié est produite par la Côte d'Ivoire.

En Asie du Sud, notamment en Inde, au Vietnam et au Cambodge, environ 45 % de la production mondiale de noix de cajou est également concentrée, mais cette région représente 90 % des industries de transformation de la noix de cajou. En outre, la Tanzanie, le Mozambique, l'Indonésie et le Brésil produisent les 10 % restants des noix de cajou. Bien que l'Afrique soit l'une des plus grandes régions productrices de noix de cajou au monde, elle n'a pas encore établi d'industrie de transformation de la noix de cajou mature. La plupart des noix de cajou brutes sont encore exportées vers l'Asie du Sud pour une transformation en profondeur avant d'être distribuées dans le monde entier. La Côte d'Ivoire étant l'un des principaux pays producteurs de noix de cajou en Afrique, les acheteurs étrangers achètent généralement 80 % des noix de cajou brutes de la Côte d'Ivoire, les 20 % restants étant transformés localement. Cependant, au cours des deux dernières années, l'épidémie de COVID-19 a entraîné des fermetures de frontières et des restrictions de mouvement, ce qui a rendu difficile pour les acheteurs étrangers de participer aux cérémonies d'initiation des saisons d'achat de noix de cajou en Côte d'Ivoire. Cela a provoqué une incertitude sur le marché et des fluctuations des prix locaux des noix de cajou brutes. Ainsi, la stabilisation des prix, la modernisation de la filière anacarde et la promotion de la transformation locale de la noix de cajou sont devenues les axes de développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire.